Actualités en ligne et réseaux sociaux (2024)
Extrait
Notre enquête NETendances révèle que près du tiers (31 %) des internautes adultes du Québec accordent une forte confiance en leur capacité à reconnaître une fausse nouvelle en ligne. L’enquête intitulée Actualités en ligne et réseaux sociaux rapporte par ailleurs que 37 % des internautes estiment rencontrer très souvent ou régulièrement de fausses nouvelles en ligne.
Notre enquête mesure pour la première fois le visionnement de vidéos courtes au format vertical sur les réseaux sociaux et permet de révéler que ce format a conquis toutes les générations, avec en moyenne 61 % des personnes utilisant les réseaux sociaux qui en consomment souvent ou parfois.
64 % des internautes consultent l'actualité quotidiennement
Si près de 2 internautes sur 3 (64 %) consultent l’actualité au moins une fois par jour, des écarts importants apparaissent entre les différentes générations. Plus précisément, 40 % des internautes de 18 à 34 ans, 60 % des internautes de 35 à 54 ans et 81 % des internautes de 55 ans et plus consultent l’actualité chaque jour.
La part d'internautes qui s'informe de l'actualité à la télévision, dans les journaux ou sur les réseaux sociaux diminue
La télévision est le premier média utilisé par les internautes du Québec pour consulter les nouvelles, bien qu’en chute de 12 points de pourcentage par rapport à 2022. La presse écrite affiche également une baisse de 10 points de pourcentage, et les réseaux sociaux, un recul de 6 points.Les sites et applications d’informations affichent au contraire une progression: 9 points pour les sites d’information et 5 points pour leurs homologues, les applications mobiles.
De moins en moins d'internautes payent pour accéder à de l'information d'actualité
Au Québec, 12 % des internautes affirment payer pour accéder en ligne à des contenus de nouvelles et d’actualités par l’entremise d’abonnements ou de dons à des médias d’information tels La Presse+, Le Devoir, L’actualité, Apple News+ ou The New York Times. Ce pourcentage s’élevait à 17 % en 2023 et à 28 % en 2022.
Les vidéos courtes au format vertical sur les réseaux sociaux ont conquis toutes les générations
Une importante majorité (61 %) des personnes utilisant les réseaux sociaux regardent souvent ou parfois des vidéos courtes au format vertical et 48 % d’entre elles estiment que leur temps passé sur les réseaux sociaux a augmenté depuis l’apparition de ce format. L’enquête démontre par ailleurs que l’utilisation d’Instagram et de TikTok, deux plateformes où les vidéos courtes sont prépondérantes, augmente significativement le temps passé sur les réseaux sociaux.
Les publicités ciblées sur les réseaux sociaux sont rarement perçues comme pertinentes
Seulement 13 % des personnes utilisant les réseaux sociaux estiment que les publicités ciblées qui s’y trouvent sont pertinentes, 43 % y sont indifférentes et 40 % les jugent gênantes. L’enquête révèle aussi que plus d’un quart (28 %) des personnes utilisant les réseaux sociaux pensent que ces publicités sont influencées par leurs conversations dans la vie privée.
Méthodologie
Pour réaliser le volet « Actualités en ligne et réseaux sociaux » de l’enquête NETendances 2024, nous avons procédé à une collecte de données du 5 au 29 septembre 2024, au cours de laquelle nous avons interrogé 1 259 internautes du Québec de 18 ans et plus via le Web. À ces personnes répondantes ont été ajoutées des personnes non-internautes issues de la collecte téléphonique annuelle de l’enquête. Ces résultats ont ensuite été pondérés en fonction du genre, de l’âge, de la région, de la langue et du niveau de scolarité afin d’assurer la représentativité de l’ensemble des adultes du Québec. La marge d’erreur maximale, selon la proportion estimée, se situe à ± 3,0 % pour la base des adultes et pour celle des internautes, et ce, 19 fois sur 20.
Notes:
- Il est possible que la somme des résultats présentés ne soit pas égale à 100 % puisqu’il s’agit de pourcentages arrondis.
- Ce rapport présente parfois les données en fonction du genre: homme ou femme. Notre questionnaire offre aux personnes ne s’identifiant ni à l’un ni à l’autre la possibilité de sélectionner une troisième option. Pour cette collecte, il s’agit de 0,2 % des personnes répondantes. Cette faible proportion ne nous permet pas de créer un groupe statistiquement représentatif des personnes ne s’identifiant ni au genre féminin ni au genre masculin, expliquant pourquoi nos tableaux ne présentent que ces deux genres.